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Georgina Aguerre,
argentine d'origine basque, se souvient avoir toujours été grande, même petite, et avoir toujours aussi chanté et fait de la musique. Nourrie à la transmission orale des musiques traditionnelles sud-américaines et du tango, dans sa Buenos Aires natale, elle en a fait sa profession comme chanteuse et musicienne ainsi que dans l'enseignement. Et a continué ce chemin en France où elle habite depuis plus de vingt ans. Son appartenance à Fundouk (et au précédent spectacle de Marie Estève : Eko ! Eko !) est pour elle une évidence, tant ces chants et musiques expriment, au-delà des langues, les mêmes esprit et qualité expressive que ceux des musiques populaires qu'elle porte et transmet. > Retrouvez Georgina et le tango sur les pages Agenda |
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Fabrice Augé-Dedieu
est allé il y a un peu plus de quinze ans, au théâtre du Lierre, à la rencontre des cultures musicales du monde, et y a fait la connaissance de Marie Estève. Fabrice aime la culture, les cultures, le monde, nos mondes… Aujourd'hui, il anime un atelier de chant choral dont le répertoire est constitué de chants populaires du monde entier. Il est également interprète de spectacles musicaux, et parfois comédien au théâtre. Dans Fundouk, il observe non sans humour que sa place représente 5% de l'ensemble, à savoir 33 % des hommes. Il y est plutôt chanteur, mais y tient aussi une petite place de percussionniste, ce qui le ravit… > Retrouvez Fabrice, le chant et son travail d’acteur sur les pages Agenda |
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Jocelyne Benoit
raconte : « Une voix, grave, une envie de chanter qui remonte à l’adolescence, la découverte des chants polyphoniques. Des voix qui se mélangent, se fondent, se confondent, l’harmonie des sons, des couleurs. Du vert, de l’orange, du violet, toutes ces couleurs qui font partie de mon univers… » Jocelyne a été une syndicaliste active et s’est engagée toute sa vie. Elle court toujours, pour de vrai, vers des sommets enneigés, de plus en plus hauts, de plus en plus beaux, pour y découvrir le bonheur de chanter tout là-haut, là-bas, dans la montagne. |
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De formation scientifique,
Elena Carvajal s'est toujours intéressée à la musique et a toujours pratiqué un instrument et le chant en amateur. Elle a rencontré les musiques du monde d'abord par la musique folklorique et populaire du Venezuela, puis en écoutant la musique de l'Amérique du Sud, pour découvrir enfin que c'étaient en fait les expressions musicales des peuples qui la touchaient. Venue en France, rencontrer le travail de Marie Estève et la constellation des chanteurs engagés autour des projets mijotés par Marie a été comme tomber sur une mine : « Ça donne faim ! » Elena chante régulièrement avec le groupe de musique vénézuélienne dirigé par Cristobal Soto : Venezuela Crónica. Sa place dans Fundouk ? « – Celle que je ferai demain ! » > Retrouvez Elena et les chants vénézuéliens sur les pages Agenda |
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Héna Clergeot
est comédienne. Parallèlement à ses études de lettres modernes, elle travaille pour différentes compagnies bisontines puis anime des ateliers de théâtre et d'expression corporelle pour la ville de Besançon, dans des collèges et associations comme l'ARETE (Association régionale théâtre et éducation) ou Solidarité femmes. En 2001, Héna intègre les Musiques de l'ébène, compagnie de théâtre et de musique orientée vers la culture javano-balinaise où elle encadre des projets pédagogiques, participe à des créations en tant que comédienne ou directrice d'acteurs. Fundouk prolonge le voyage, dans une nouvelle expérience, le chant, à la découverte des cultures du monde. > Retrouvez Héna et les Musiques de l’ébène sur les pages Agenda |
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Adelaïde
Dagnet
raconte : « Très jeune, je voulais être artiste, et j’ai touché à tout : théâtre, cinéma, vidéo, pub, danse. Depuis 1993, j’ai goûté à un peu de stabilité avec la rencontre du steel-drum (instrument né à Trinidad), du chant Gospel et enfin de Marie Estève. Actuellement intervenante en musique dans le milieu scolaire et en formation continue au CFMI d’Orsay, Je trouve au sein de Fundouk une oasis de tranquillité. » |
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Brigitte Degen voulait être maîtresse d’école ou chanteuse, comme Sheila. Elle est devenue maîtresse d’école et… aime toujours chanter la variété. Brigitte a goûté au chant classique en chorale et c’est avec Marie Estève qu’elle a découvert d’autres résonances que « la voix de tête ». Chanter avec son corps, seule, à deux, à trois ou plus, et ainsi s’affirmer, écouter, partager. Brigitte aime voyager et parler d’autres langues et, quand elle n’est pas en vacances, c’est avec les chants du monde, chants populaires de travail et de fête, qu’elle voyage… sur la scène de Fundouk. |
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À 5 ans chanter Joe Dassin
et France Gall.
À 15 ans, Brigitte Fontaine et Malicorne. À 20 ans, Mozart, Monteverdi. À 25 ans, au Maroc, le chant poignant des femmes berbères. À 30 ans, de retour en France, Monteverdi toujours mais aussi l'improvisation, et le grand chaudron des chants de tradition orale du monde. Ces chants-là, d'où qu'ils viennent, ils vous prennent à la gorge et ne vous lâchent plus. Ainsi naît le duo OUÏ-DIRE puis l'envie de transmettre et le désir d'approfondir ce cheminement individuel et collectif entre transmission et création : les « chants du monde » irriguent notre imaginaire, que nous donnent-ils à vivre ensemble ? Marie Estève, ou chanter, toujours, mais aussi accompagner, mettre en scène... > Retrouvez Marie, les ateliers et les scènes ouvertes qu'elle anime sur les pages Agenda |
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Élisabeth
Eyguesier
a pesté depuis son plus jeune âge. Radoucie par le bon air et celui des cigales, elle aurait pu se mettre à chanter précocement. Embarquée par les hasards de la vie dans une rocade, elle s’est passionnée pour de nombreux secteurs, intellectuels et manuels, sans rapport direct avec le chant ni avec son gagne-pain de formatrice (français écrit et oral) : la philosophie, la psychanalyse, la reliure de livres, la création de vêtements, les lézards martiaux… Par la suite, elle s’est tournée vers le théâtre (clown, marionnettes) et le conte, notamment auprès des tout-petits. C’est récemment (il y a quatre ans environ) qu’elle a remis sa voix dans les traces d’un père espagnol au parler chuintant et d’un frère provençal à la gouaille pétante. Founnedouke ! |
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Irma Ferron
naît en France, traverse l'Atlantique à 15 ans et se met sur les mains à l’École de cirque de Québec où elle prend racine. Retraverse l'Atlantique. Se cherche dans tous les sens, dessine, peint, réfléchit, lit, joue, et met sa main dans une marionnette qui ne la lâche plus. Apprendre à écouter. « Il n’est coin de la terre Où je ne vous entende Il n’est coin de ma vie À l’abri de vos bruits Il n’est chanson de moi Qui ne soit toute faite Avec vos mots, vos pas Avec votre musique. » Gilles Vigneault |
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Juliette Flipo
est née dans le Nord. Elle a passé son enfance au Sud, en Tunisie, son visage est probablement slovène (elle est de l'Est par sa mère, un peu à l'Ouest nomade aussi...). Juliette est comédienne, elle a joué notamment avec Pierre Maillet et Jean-Michel Rabeux. Fundouk lui perrmet de revenir à ses instruments (flûte à bec, harpe, voix) et de nourrir par la mémoire et la rencontre ce qu'au-delà de la technique elle cherche depuis longtemps au cœur du chant. > Retrouvez Juliette, et son travail de comédienne sur les pages Agenda |
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Après s’être essayée
à la pratique
du lacanien en deuxième langue et avoir donné de la voix plusieurs années dans l’enceinte du cabinet de l’analyste, Chloé Georgin s’en fut un soir au spectacle. Il s'agissait d’Eko ! Eko ! C’est une rencontre choc, une évidence : de la possibilité de l’un avec d’autres, de la dissonance, du jeu, de l’écart… Ce jour-là naît le désir immense de travailler selon cette voie, de partager cette nourriture infinie. Chloé depuis ne peut plus s’envisager sans cette pratique, cette mise en circulation d’elle-même. Elle marche avec la sensation inégalée que dans ses poches pourtant légères se trouvent déjà une multitude de chants qu’elle porte à tout instant. |
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Musicienne et pédagogue,
Anita Glodek a toujours mené de pair l’enseignement et la pratique instrumentale, l’un enrichissant l’autre. Flûtiste à bec, elle a d’abord interprété de la musique baroque. Attirée par la musique contemporaine, elle a ensuite mélangé sa voix à ses sons de flûte. Puis, « lâchant » sa flûte pour laisser libre cours au vocal, elle s’est engagée dans la musique improvisée. Fan de Nina Hagen et de Colette Magny, elle aime composer avec le rêve et l’insolite, tisser des liens entre le passé et le présent, entre la mémoire et la création contemporaine. Fun Douk ? Peut-être une façon de repasser des frontières traversées, sans qu’ils aient eu d’autres choix, par ses parents et ses grands-parents ; peut-être aussi le plaisir d’une aventure polyphonique où langues et timbres s’allient pour un monde sans frontières. |
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Danielle Guillemot
disait : « Quand je serai à la retraite, je chanterai. » Pendant vingt ans, elle avait fait du théâtre amateur. Elle avait chanté, dans le temps, imité Tino Rossi ou Frou-Frou pour faire rire les copines, prié avec de beaux cantiques ; chanté encore : Brassens, Brel, Nougaro, Ferré, Ella Fitzgerald, Billie Holiday. Elle fredonnait même Mozart, Bach, Satie… Honte à elle ! Elle a écouté beaucoup de tout. Elle a voyagé aussi, pas mal… À 60 ans, elle a découvert la pratique de la polyphonie des chants du monde. Dans Fundouk, elle navigue dans le temps et l'espace, et, par la voix, partage, au présent, l'histoire de l'humanité. |
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Frank Hartmann.
L’envie de musique, le gratouillage de guitare et le chant, ça démarre vers 13/14ans. Le Forestier, Bob Dylan, Léonard Cohen, Crosby, Stills, Nash… un peu d’impro, mais comme ça, sans travailler. Bac littéraire, un peu de philo et puis décidément, non, musique maestro ! Études de piano, un pur hasard, enfin si l’on y croit. Conservatoires divers et variés et puis besoin d’autre chose, c’est ce qui permet les rencontres : le maître de piano, M.-C. Calvet, musicienne et pédagogue géniale, humaine très discutable ! Nobody’s perfect. Le désir de chanter toujours là. Une autre rencontre, Tomatis : tu veux travailler ta voix ? – t’as le bonjour d’Alfred ! Éclairant. Et puis encore Catherine Ressaire, Marcel Pérès, Marie Estève… et donc Fundouk bien sûr ! > Retrouvez Frank et son travail sur le chant médiéval, le chant corse ou le chant contemporain… sur l’Agenda |
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Madrid, Barcelone et Paris…
Les poètes : Prévert, Michaux, Vian, Nazim Hikmet, García Lorca, Celaya, León Felipe, Senghor, Nicolás Guillén… À Madrid, Tania Lopez-Sierra fait des études théâtrales au Conservatoire national. À Barcelone, elle travaille auprès de créateurs de mode et avec le chorégraphe Cesc Gelabert. À Paris, elle joue sur les planches, dans les bars, dans les caves… Elle a tourné, tourné, tourné ; en France, dans les festivals, les salons, les prisons, les hôpitaux. C'est en France qu’elle se réalise en tant que femme, aimante, épouse, et mère rebelle et créatrice. Brode des musiques pour ses spectacles et les met en bouche dans ses personnages. Travaille avec des musiciens dans ses mises en scène. Et chante toujours des tangos argentins, des ballades et des boléros que sa mère chantait… > Retrouvez Tania, les poètes et son travail de la scène > |
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À 12 ans, un lancinant 33 tours
de chœurs arméniens, cadeau de l’Orient ; puis, à travers toute l'adolescence, une frénésie de films en VO et la pratique amoureuse du gromelot … Voici Martine Méret et son amour des langues et des chants que ces langues portent. Martine qui devient prof... d'anglais, avec tous les continents comme horizon, à Montreuil, Seine-Saint-Denis. Elle passe plus tard quelques années marquantes au conservatoire de Pantin où l'exploration des mondes sonores est stimulée et soutenue. À Montreuil toujours, elle rencontre un jour Marie Estève et les ateliers de la Maison Pop’ : elle s’autorise enfin sa propre pluralité, et s'engage dans les passionnantes aventures d’Eko Eko, de Szerelem et de Fundouk. |
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Hélène
Noyer
a commencé par être comédienne. Elle s’intéressait déjà beaucoup alors à la voix et au chant. Christian Dente, pour la chanson française, et Tamia ont été ses premiers professeurs. Hélène s’est ensuite engagée dans le chant classique pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, elle continue d'aimer chanter mais son activité principale consiste à accompagner des groupes d’adultes, à les aider à s’exprimer avec leur voix, à improviser et à chanter toutes sortes de répertoires. « Fundouk est une expérience de vie, de musique et un échange très riche. » |
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Claire Péraro
chantait dit-on déjà dans son berceau. Quand elle a découvert adulte qu’elle aimait ça, elle n’a plus arrêté. Surtout, elle a appris un jour qu’on pouvait chanter presque comme on respire, et avec d’autres. Claire travaille depuis quelque temps la clarinette et le saxophone soprano, pour jouer un jour peut-être de la biguine, ou des choros brésiliens… En attendant de « chanter la Caraïbe », elle clarine dans Fundouk sur les airs italiens et écoute … Fundouk : le plaisir d’écouter. |
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Antonietta Pizzorno,
c’est l’« Italienne à Paris », la comédienne, et, depuis plusieurs années, la conteuse : « J’aime travailler les chants du monde, parce que j’aime les contes de tradition orale. Ils ont le même mode de transmission et, dans la restitution, l’approche est très semblable ; mais avec un avantage pour le chant : il garde toujours sa langue d’origine. Dans le spectacle Fundouk, plusieurs langues et sonorités de différentes cultures se rencontrent, se répondent, se mêlent, s’opposent : un langage universel naît, et il n’a pas besoin de traduction. » > Retrouvez Antonietta et son travail de conteuse sur les pages Agenda |
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Hayley Soto
est arrivée du Venezuela il y a quelques années, les bagages pleins de chants traditionnels à partager. Pendant longtemps, ses bagages sont restés fermés, et puis un jour, par hasard, elle a dû les ouvrir. Les chants en ont profité pour s’échapper, elle a essayé de les rattraper mais n’a pas pu tous les récupérer, et elle est donc partie à la recherche d’autres chants. C’est ainsi, en cherchant de nouveaux chants, qu’Hayley est arrivée à Fundouk, et là, comme elle en a trouvé plein, elle s’y est installée. De temps en temps, les bagages s’ouvrent pour accueillir de nouveaux chants en en laissant s’échapper d’autres ; mais, comme les bagages des filles, ils sont toujours pleins à craquer ! |
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Pompiste-contrebassiste,
réparatrice de tubes sonores en bleu de travail, tâcheronne du son fundoukien, Katharina Stalder est comédienne et metteuse en scène. Elle traduit l’allemand, dans tous les sens, et s’aventure régulièrement dans des détours musicaux : du chant choral classique, un tour du monde entier avec le tango et les musiques et langues du monde, le yodel et autres chants alpins, le blues… > Retrouvez Katarina et son travail au théâtre sur les pages Agenda |
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Bernard Voytier
est percussionniste pour la danse africaine, adepte du chant des harmoniques originaire de Mongolie et conteur pour les enfants de maternelle. Il fabrique des instruments de musique qui sont aussi des sculptures et aime voyager sans bouger, juste en écoutant un chant. Suivre la caravane Fundouk ? Une évidence. |
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Les p’tites bios
Association loi 1901